Tempête de ciel bleu, températures estivales et précipitations inexistantes : on aurait pu croire en un début de saison catastrophique pour la truite. Et bien non, au contraire !
Certes sur vos rivières vosgiennes, ce ne sont pas des cartons à trois chiffres comme on peut en faire parfois lors de printemps plus pluvieux, mais pour tant soit peu qu’on soit au bord de l’eau aux bonnes heures, il y a de belles rencontres à faire.
Les beaux poissons sont de sorties, et à certains moments on se demande s’il y a des poissons de moins de 30 dans les rivières.
Pour autant, depuis début mars le cru 2014 se caractérise par la fugacité des touches des truites, et les décrochages à répétition. Au poisson nageur, pour améliorer mon rendement, j’ai remplacé les triples d’origine des Gamera 50 SP par des triples en n°12. Ça s’est avéré payant !
Inspiré par l’armement utilisé pour la truite de mer par Gaël, dernièrement j’ai essayé avec un triple ventral et un hameçon simple en queue : 3 touches, 3 poissons piqués par la queue, 0 décrochage. A faire à suivre !
Quand les truites ne voulaient pas de vibration, j’ai pêché un peu au toc pour le plaisir. Et quel plaisir ! Pêcher les grosses veines d’eau, lentement, méticuleusement, voir le rigoletto marquer un bref arrêt, ferrer et se retrouver attelé à un « bloc », ça fait vite oublier que c’est la première touche de l’après-midi.
L’eau se réchauffe. L’activité gagne la rivière chaque jour un peu plus. Les prochaines semaines s’annoncent excellentes. J’adore le printemps !